Entre 2008 et 2014, Europe and Co a accueilli Vandaveer pour 6 concerts et 2 showcases à Rouen. Un long roman de musique et d’amitié, et des souvenirs dans les mémoires de celles et ceux qui ont assisté à l’un de ces événements. Mark et Rose formaient le duo de Vandaveer jusqu’en 2019, année où Mark a décidé de poursuivre l’aventure en solo, sous son propre nom : Mark Charles. On lui a posé quelques questions, histoire d’avoir des nouvelles. Il a répondu avec plaisir.
Pourquoi avoir arrêté Vandaveer ? Et comment va Rose ?
Vandaveer est naturellement entré en veille, après avoir terminé la tournée du dernier album. Honnêtement, nous étions arrivés à un point où, pour un certain nombre de raisons, nous devions appuyer sur le bouton « pause ». Cinq LP’s et une décennie de grosses tournées était à la fois grisant et épuisant. C’est bien les pauses. Le changement, c’est inévitable. Nous rallumerons certainement le moteur et repartirons sur la route, mais pour l’instant tout le monde est tourné vers d’autres projets. Rosie est occupée à organiser des événements et à se produire dans le Massachusetts. Elle fait toujours de la musique, d’une manière ou d’une autre. Quant à moi, j’ai travaillé sur de nouvelles musiques, que je vais prochainement diffuser en 2020. On verra bien où tout cela nous mènera…
Tu te produis désormais en tant que Mark Charles. Est-ce à dire que c’est un projet solo ?
Ma nouvelle musique est un projet solo, oui. J’ai des amis et des musiciens avec moi, mais c’est moi qui pilote le navire.
Qu’est ce qu’il faut attendre de cette nouvelle musique ? Y retrouve-t-on les idées, les mélodies ou l’énergie de Vandaveer ?
Je suis ravi de partager ces nouveaux morceaux avec le public, excité aussi de voir si cela va fonctionner. Cette musique me semble très familière, mais je pense qu’elle est assez différente de celle que nous jouions avec Vandaveer. À certains égards, cela sonne plus pop.
Ce n’est pas encore très facile de trouver ta musique en France. Il y a ce « tribute to Jason Molina » sur Spotify, et seulement une ou deux vidéos sur Youtube. Es-tu en train de travailler sur un disque ?
Je travaille constamment sur quelque chose. Dernièrement, je me suis construit un petit studio, le processus de création est donc quotidien désormais. Je ne sais pas encore exactement sous quel format je publierai ma musique, mais on pourra en trouver en ligne très prochainement.
Comment le public américain a accueilli ce nouveau projet, lors de ta première tournée en novembre dernier ?
J’ai eu la chance de partager la scène avec un grand groupe américain qui s’appelle Houndmouth. Ils ont beaucoup de fans aux États-Unis. C’était une expérience amusante d’essayer mes nouveaux morceaux sur un public différent chaque soir.
Peut-on imaginer te revoir sur une tournée européenne ? Et peut-être même en France ?
J’ai vraiment hâte de traverser à nouveau l’étang qui nous sépare. Quand je viendrai en Europe, c’est clair que je passerai beaucoup de temps en France !
Quels souvenirs gardes-tu de tes passages à Rouen ?
Vous le mecs, vous êtes des organisateurs très spéciaux. Avec l’expérience, je peux dire que la qualité d’un spectacle se résume souvent aux efforts et aux intentions des organisateurs. À cet égard, Rouen a toujours été l’un de mes endroits préférés pour jouer en Europe. Au-delà de cet aspect, j’adore l’architecture que l’on trouve en Normandie. Ces maisons médiévales à colombages sont tellement cool. J’ai hâte de revenir !

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